économie
La Nouvelle-Calédonie est un archipel riche en surprises ! Son passé géologique lui a façonné l'héritage inestimable d'un sol prodigue de ressources minérales, au premier rang desquelles le nickel.
Le roi Nickel
La Nouvelle-Calédonie compte 25 % des ressources planétaires en « or vert ». Le minerai, dont la présence sur l'île est déterminée en 1864 par Jules Garnier, lie son histoire récente à celle du pays tout entier. Les fortunes s'amassent, les découvertes de gisements se multiplient, les vagues de travailleurs immigrés se succèdent.
Aujourd'hui, deux usines dans le Sud (Doniambo qui appartient à la Société Le Nickel ; et celle de Goro Nickel, détenue par le Brésilien Vale) extraient nickel et cobalt du minerai; et l'usine du Nord, dont la Province Nord (à majorité indépendantiste), participe au capital à hauteur de 51 %.

Mine de nickel

Garniérite (minerai de nickel)

Transformation du minerai
Le pari du développement durable
Le secteur des services représente les trois-quarts de la richesse et le tiers des emplois du territoire. Ses plages préservées, la diversité de ses paysages et la possibilité de pratiquer de nombreuses activités en plein air séduisent les adeptes d'un tourisme au plus proche de la nature. Les visiteurs sont en majorité métropolitains et japonais.
La Nouvelle-Calédonie est également une terre d'agriculture (café, coprah, miel...) et d'élevage (bovin principalement). Les difficultés n'épargnent pas le secteur, en voie de modernisation. La crevette calédonienne s'est fait une réputation honorable sur certains marchés (notamment au Japon), et occupe désormais la deuxième place sur le podium des exportations, derrière le roi Nickel.
Face aux défis majeurs qu'impose son avenir économique, l'archipel tente de concilier développement économique et préservation de son formidable patrimoine écologique précieux et fragile.

Ferme aquacole

Crevette calédonienne