Édito


La Maison de la Nouvelle-Calédonie à la croisée des chemins


Par Joël Viratelle,

directeur de la Maison de la Nouvelle-Calédonie à Paris (2006-2022)

 

Entre la Nouvelle-Calédonie et la France, les liens ne tiennent pas seulement de la grande histoire des peuples.
Ils ont pour trame les existences croisées d’hommes et de femmes qui ont parcouru, d’abord en bateau, puis en avion, des milliers de kilomètres de rêves et d’espoirs...
D’un bout à l’autre de la Terre, entre la Métropole et la Nouvelle-Calédonie, les allers et les retours se font et se défont depuis toujours, chaque voyageur posant un regard nouveau sur les choses les plus anciennes.
Les jeunes Calédoniens reviennent, nourris de nouveautés et de multitude.
Les Vieux, ceux qui sont restés, les attendent, dans le silence des arbres millénaires...
et les retrouvailles donnent un sens aux déplacements lointains.
Au fil de ces relations, la France si grande, si belle, si généreuse, autrefois conquérante et maladroite, a découvert, avec le temps, l’âme océanienne de la Nouvelle-Calédonie et a compris que leurs histoires mêlées pouvaient aussi faire place à l’écoute et au partage.
C’est sur ce parcours, sur ce long chemin, que se situe la Maison de la Nouvelle-Calédonie, point d’ancrage dans la capitale de la France.
Lieu de reconnaissance pour les Calédoniens expatriés, la Maison de la Nouvelle-Calédonie est aussi un lieu d’accueil pour tous les Métropolitains qui souhaitent, à leur tour, partir à la découverte de cet archipel du bout du monde.